Désolé, mais cela n'a rien à voir avec la délocaliisation, c'est juste une question d'offre en phase avec la demande... La baisse est là pour tout le monde, ceux qui sont les mieux placés dans leur créneau s'en sortent mieux que les autres, c'est tout. La gamme Peugeot, confuse et peu emblématique, car toujours decidée sans prise de risque, et ses choix technologiques du tout mazout, qui rendent ses voitures peu compétitives hors du marché français, en sont une des principales causes. Ensuite, il y a la gestion financière de l'entreprise, et, dit-on, la gourmandise de la famille Peugeot, dans un moment charnière...
Renault n'a pas attendu pour délocaliser (Renault fabrique sur plusieurs sites en Europe depuis + de 15 ans) mais n'est pas forcément dans une meilleure dynamique de Peugeot. Chez Renault, la gamme Dacia aura été une véritable boufée d'air frais, mais pas suffisante pour masquer les problèmes de positionnement technologique, ni de gamme.
Il faut bien savoir que le marché Français ne suffit plus (et de loin) à la survie de nos principaux constructeurs, et la competitivité de la gamme à l'international est l'élément-clé du puzzle.
A travers Citroën, PSA a bien su prendre des risques et mettre en place une gamme à forte identité (la gamme DS), mais cela ne suffit pas non plus à stopper l'hémorragie du groupe PSA.