Bonsoir !
Et fatigante.
Nous voici partis, avec brocher, récupérer "notre" camion-plateau.
Surpriiise, un Sprinter 511 de 163 000 km au compteur...
Mais il roule bien, pue la clope à l'intérieur et consomme 14L/100 km.
Le brocher sus-cité, mon fidèle pote d'infortune, j'ai envie de dire.
C'est la bonne destination, y a pas de doutes.
Après deux heures de route, nous arrivons au garage qui l'a en dépôt-vente.
Nous avions prévenu le vendeur par téléphone lorsque nous étions au péage.
Pour autant... Il n'est pas là.
Son apprenti nous apprendra que c'est en raison de problèmes de santé de sa famille.
Nous partons donc boire un café, et laissons derrière nous la 518 au bord de son trottoir.
Au bout d'une grosse heure et quart, nous revenons au garage, et le vendeur arrive lui aussi.
Là, nous voulons charger la voiture.
La bonne blague.
Autant la première fois, lors de mon essai, les étriers étaient grippés.
Mais là en plus, l'embrayage ne donne plus rien.
La pédale est toute molle, et ma tentative de passage de rapport me confirme ce que je craignais : il va falloir pousser.
Moi j'ai le beau rôle, j'suis gaulé comme un carreau de fenêtre, et j'ai laissé mon comparses pousser. La honte.
Une fois la voiture mise au milieu de la route, nous la treuillons sur le plateau.
Vers la fin, j'ai cru qu'elle n'y monterait pas, le treuil ramait comme un ouf, et j'avais peur que le câble pète.
Mais non.
Au bout d'une dizaine de minutes, voici ce à quoi nous sommes arrivés.
Le reste ne fut qu'un long ruban d'asphalte, et une courte nuit de sommeil.
Tellement découragé par l'embrayage capricieux que j'en ai oublié de savourer l'instant.
Le lendemain, ce matin donc, nous voici partis dans un centre auto où travaille un ami pour y dégripper les étriers.
Nous montons la voiture sur le pont, et démontons les roues.
Les pistons travaillent "normalement", un peu fermes, mais rien d'alarmant.
Décision est prise de seulement purger le liquide de freins qui doit avoir quelques décades.
Après avoir purgé les 4 freins et l'embrayage, nous nous attaquons à la vidange moteur.
R.A.S. de ce côté-là (c'est déjà ça !).
Nous descendons la voiture, et fébrilement, je la démarre.
Un petit coup de Start pilot a bien aidé.
J'enfonce la pédale d'embrayage, et tente d'engager la première...
Qui passe sans broncher.
Je relâche doucement la pédale, et la voiture s'avance sans peine.
Je "fonce" faire le plein d'essence fraîche.
Nous repassons chez brocher, buvons un petit café, et décide de rejoindre mes pénates, non sans aller faire une bise à mon frangin qui habite à 10 km.
La route se passe sans encombre, si ce n'est que nous avons mal refixé une DURIT d'eau, et que les pales de l'alternateur l'ont entaillée !
Quelle idée de faire passer une DURIT de flotte si près, en même temps (mauvaise foi inside, mais un peu vrai quand même).
Dans le même temps, l'essence pourrie + le vieux filtre à essence + une prise d'air (sûrement) au carbu + bougies mortes + faisceau d'allumage idem, ben... Ca fait des à-coups de fou !
Mais ça roule.
Me voici à une station de lavage, où je prends la peine de claquer 2 jetons pour nettoyer sommairement la BMW : le grand nettoyage, ce sera pour... Plus tard.
Voici donc les premiers clichés de la voiture très rapidement nettoyée, je ne me suis pas attardé.
Le bouchon d'essence ferme à la clé !
Fort heureusement.
J'ai retrouvé le bouchon initial, qui lui ferme sans clé.
Quelques autres photos rapides.
Les tapis de sol en caoutchouc, d'origine BMW, s'il vous plaît !
Le moteur et sa DURIT "gaffée".
Ca fera l'affaire le temps de commander la nouvelle.
Et je vais conclure par ces petits détails qui rendent une voiture "extraordinaire".
Ceux qui sont là depuis le début de sa vie, et qui n'ont pas été égarés/abîmés/perdus par les proprios précedents (en même temps, y en a eu qu'un, là).
La petite nétiquette pour respecter le rôdage du moteur.
Qu'est-ce que c'est que ce truc ?...
Ah mais oui !
C'est le petit étui pour la clé de secours...
Quelle aubaine qu'il soit toujours là, il était dans la boîte à gants, dans son petit sachet hermétique...
Et ça, je trouve ça magnifique que ça fonctionne toujours.
C'est brillant...
Vous noterez au passage que la trousse à outils d'origine brille par son absence.
Un mécanicien peu scrupuleux l'aura sûrement subtilisée à l'insu de ses proprios...
Quel dommage.
Voilà, la fin d'un périple !
Maintenant, il faut :
- changer le silencieux arrière, vraiment ;
- changer le pare-brise ;
- changer le filtre à air et le filtre à essence ;
- changer les bougies ;
- changer le faisceau d'allumage.
Ca, c'est l'urgence.
Le reste... Plein de petites choses sûrement.
Mais je m'y sens déjà bien, dans cette auto.
Elle distille quelque chose d'inimitable.
La position de conduite, le grand volant en bakélite, l'odeur, la sonorité, les sensations...
Tout y est.
Max.