l'interceptor britanique... muscle car par sa mécanique mais pas par son assemblage ou son design..ni par ses pièces spécifiques
L'expression « muscle car » ne fait l'objet d'aucune définition officielle. Cette dénomination regroupe les versions les plus sportives proposées dans les gammes américaines de l'époque, les coupés et cabriolets intermédiaires en tant que figures emblématiquesN 1, dotés d'un moteur de forte cylindrée prélevé dans la gamme la plus haute, d'équipements spécifiques (suspensions renforcées, boîte manuelle proposée en montage standard, etc.) et identifiés par une désignation pleine de sens1.
L'installation empirique d'un « big block » (« gros bloc »), c'est-à-dire un moteur d'une cylindrée supérieure à six litres, dans une automobile légère fait toute la singularité des Muscle cars, l'objectif premier étant d'obtenir un rapport poids/puissance des plus favorables, de l'ordre de 5 kg/ch en moyenne, et donc de garantir à l'acheteur des performances hors du commun. Hormis quelques options mécaniques conçues spécifiquement pour ces modèles, la plupart des muscle cars de l'époque utilisent un maximum de composants provenant de la production de série, ce qui réduit d'autant leur prix de revient et permet donc de les commercialiser à un tarif suffisamment attractif pour attirer une clientèle majoritairement jeune1.