Seul un goujat peut d'une dame parler, en commençant par sa plastique.
Vous m'excuserez donc si en besognes je vais un peu trop vite.
Tes attributs sont si nombreux, que je ne sais par où commencer.
D'abord ton nez, long et ambitieux, ne semblant point s'arrêter.
Malgré tout, diront les envieux, "Il est démesuré".
Et puis tes hanches -mon Dieu tes hanches-, si délicieuses à regarder.
Coup d'œil à gauche pour un shot de dopamine assuré.
Quid de tes yeux charmeurs et jaunes ou de ton regard revolver ?
Il est dit que telle une gorgone, qui les croise finit de pierre.
L'odeur de vieux cuir -de vieux tout court pardi!- nous enivre nos à peine rentré.
Festival pour les yeux, pour les narines et pour l'ouïe une fois ton cœur démarré.
Silencieuse et douce quand on en a besoin, dynamique et vigousse quand on le veut bien.
Parfois capricieuse -surtout quand l'on est pressé-, en bon gentilhomme il ne faut te brusquer.
Une fois dedans par contre, plus question de compter.
Les heures paraissent minutes et les trajets rêvés.
Veillez tout de même à ne pas surtout pas lâcher.
Des yeux l'aiguille crème, rude retour à la réalité.
Oh ma douce auto, toi qui me m'apporte tant, je te dédie ces quelques vers.