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Depuis hier, tous les avertisseurs de radar sont officiellement interdits en France.
Les avertisseurs de radars, contenus dans la quasi-totalité des GPS, sont devenus illégaux cette semaine avec l’entrée en vigueur des nouvelles règles de sécurité routière. Mais entre la loi et son application, il y a de la marge…
Pour l’instant, les fabricants de GPS ne se bousculent pas pour modifier leurs logiciels. Après la mise à jour, hier, de son Carminat Tom Tom installé sur le tableau de bord de sa Renault, un de nos lecteurs a eu la surprise de retrouver tous les radars de la précédente version, avec les annonces qu’il connaît bien : radar à 450 m à gauche, à 400 m, à 350 m…
Pas le droit de fouiller les véhicules
Dernier problème, et non le moindre : qui contrôlera la mise en conformité des GPS, à l’issue de la période de mansuétude qui s’impose d’elle-même, vu que personne n’est en mesure de se mettre en règle ? La police et la gendarmerie n’ont pas le droit de fouiller un véhicule, sauf en agissant dans le cadre d’une commission rogatoire très précise. Il faut qu’un juge ordonne un contrôle motivé (par exemple : « lutte contre la violence routière »), dans un horaire et un lieu spécifiés (par exemple de 18 h à 20 h à tel endroit de la RN 83) pour légaliser la fouille des véhicules.
En cas de contrôle inopiné, même s’il suspecte un conducteur d’avoir été averti de la présence d’un radar, le policier ne peut que prier l’automobiliste « de bien vouloir » ouvrir son coffre ou lui donner son GPS. Celui-ci peut refuser de s’exécuter, et le policier ou le gendarme ne sera pas forcément équipé pour vérifier le logiciel…