Donc les clients de cette époque qui ont acheté une 911 étaient complétement stupide alors qu'en dépensant 50% de moins, ils avaient la meilleure Porsche du moment, la 44
Tu plaisantes, mais j'ai quand même envie de répondre sérieusement
Non - comme je disais au-dessus la 911 était un "achat passion", a fortiori à une époque, la fin des années 70, où Porsche gagnait presque tout partout, où la 911 était dans la force de l'âge, une voiture encore relativement "jeune" dans le paysage automobile, rencontrait un succès qui n'avait pas encore monopolisé l'inconscient du journaliste automobile sportif, n'était non plus rentré encore complètement dans les moeurs et ne représentait donc pas encore ce symbole présent de nos jours dans la tête de tous.
Les chiffres de production de l'époque n'était pas ceux de maintenant, et je suppose que l'on n'était pas encore blasé de voir une 911 comme on peut l'être aujourd'hui.
Le début des années 80 c'est aussi la généralisation de la société de consommation américaine aux autres sociétés occidentales, avec le besoin de produits moins exclusifs, plus durables et adaptés à un usage plus polyvalent. Quel industriel de l'époque visant la croissance se serait fermé à cette manne?
A l'époque je peux très bien comprendre que tous les passionnés de la marque (ceux décrits par Joris) qui étaient très (trop?) sensibles à l'historique en compétition de la marque aient été "outrés" par le lancement d'un véhicule de grande consommation comme la 944, qui s'adressait manifestement, dans ce contexte socio-économique, à une clientèle plus large, aux besoins différents.