Bouzou, j'ai regardé tes vidéos: manifestement, tu as encore de la marge avant d'arriver au bout de la voiture: on le remarque, parce qu'à plusieurs moments, tu lèves le pied, puis tu ré-accéléres avant de freiner. Le moteur préparé fait un drôle de bruit, spécial en tout cas...

La GT3-RS, je te l'aurais bouffé; avec ce genre de gars, il n'y a qu'une seule méthode: quand il commence à freiner avant le virage, je continue à accélérer et je lui fais un intérieur suicide (avec sortie de virage bien large pour le forcer à bouffer l'herbe). De toute façon, je n'ai rien à perdre, ma caisse vaut dix fois moins que la sienne...

Le gars s'écarte dans tous les cas, et à la session suivante, quand il me voit dans son rétro, il laisse passer.

Je suis un peu fou, mais bon, avant, j'étais encore pire sur la route (je me suis grandement calmé, heureusement). Il y a une dizaine d'années, quand un mec refusait de me laisser passer sur l'autoroute en bloquant la bande de gauche à 110 km/h, je passais quoiqu'il arrive: une fois, j'ai roulé franchement dans l'herbe (ça secoue, mais une quattro, c'est fait pour ça), et une autre fois, dans le petit interstice entre sa voiture et la berme centrale: le mec était blanc, s'est rabattu à l'extrême droite, le temps de récupérer de sa surprise.
J'ai un copain qui frémit encore au souvenir d'un voyage en Normandie à tombeau ouvert, de nuit, dans le brouillard en 205 turbo diesel. C'était l'époque où l'autoroute Amiens-Rouen n'existait pas encore, et où il fallait emprunter une simple nationale. Il y avait un brouillard à couper au couteau, ce qui ne m'a pas empêché de doubler toutes les chicanes mobiles, y compris semi-remorque. Mon copain, n'arrêtait de me répéter: "Roule doucement, on ne voit rien", et je lui répondais "Et bien, justement, ça veut dire qu'il n'y a personne en face"...

Je connaissais bien la route, mais rétrospectivement, avec le recul et l'âge, j'ai peur. :-/