Question d'attitude, de style de vie, et cela dépasse totalement la notion de marque ou de modèle. Depuis que j'ai quitté Paris je rencontre régulièrement des passionnés avec lesquels on peut échanger sur des points techniques/mécaniques, qui roulent dans des voitures très différentes et qui se contrefoutent de la marque. La notion de blason, de prestige est pour moi de la couille en barre pour rêveurs et nostalgiques, car sur le terrain il ne s'agit que de vis, de clé à couple, de turbo, d'arbres à came et de taux d'octane.
Certains diront que c'est une maladie mais après tout on est tous le malade de quelqu'un, et cette vision transversale et factuelle de l'objet automobile permet d'entretenir cette passion de façon plus ou moins factuelle sans trop se dire qu'on va perdre une blinde le jour où on va être obligé de vendre vu ce qu'on aura gagné en connaissances techniques et en nourriture intellectuelle.
Un point de vue auquel je souscrit à 100%. Je suis arrivé plus ou moins par hasard dans le monde PMA, j'y reste parce que, maintenant, je connais bien ces voitures, qu'elles offrent un rapport plaisir/prix très intéressant, que ce sont des voitures très solides et fiables, qu'elles sont originales, etc. Mais, ce qui m'intéresse, c'est la conduite, la mécanique, la compétition automobile et la petite activité que je développe autour; à la limite, je serais prêt à faire la même démarche avec des Opel Manta, des Ford Escort, ou n'importe quoi d'autre.
Certaines personnes me demandent pourquoi je ne vendrais pas mes PMA pour m'acheter une "vraie" Porsche: je ne vois pas l'intérêt de troquer une pistarde (968), une GT (928 S2), une voiture de rallye (924), une petite voiture sympathique (924 S) contre une quelconque 911.