Départ de Paris vers 12h00 pour arriver vers 16h30 à Calais après une grosse pause dej' au flunch de Boulogne. J'arrive pile poil à l'heure pour accueillir les anglais mais après un peu d'attente je m'inquiète et je les appelle : ils ont embarqué dans le bateaux précédent et m'attendent dans une station service à Bruxelles.
Bref, je monte dans mon carrosse et je file les rejoindre. 1h20 pour faire Calais - Bruxelles.
Il est 20h00. Arrivée en fanfare sur la station service ou les anglais m'attendent. Les ventilos de la 44 soufflent a fond pour refroidir l'engin et le pot est toujours entrant de faire son "cliquetis". P'tit bonjour et présentations d'usage, p'tit pipi dans les bois et on y va ! La 996 Turbo S et la 996 "normale" ayant le sat. nav. S’élancent les premières sur la voie ... d'accélération Les sont suivies pelle mêle par la 911 3.2, 964 targa, 924 S, 924 kitée carrera, 944 S2 cab et autre 924 et 944
"On est parti"
Les 10 véhicules s'élancent sur la route prenant tour à tour la tête de file. La vitesse moyenne est +/- de 150Km avec quelques pointes. Les autres conducteurs nous laissent très aimablement passer et nous dévisagent de leurs yeux énormes. Les petits sont collés aux fenêtres. Ils n'en reviennent pas .
Rapidement la nuit tombe, nous traversons les Pays-Bas "in a blink of an eye" (en un clin d'œil), puis viennent les routes allemandes. Manque de bol, la plupart sont en travaux et sont limitées à 120. Ce n'est pas plus mal. Les conducteurs Gallois sont debout depuis 5H du mat' et fatiguent.
Nous sommes maintenant à moins de 100Km de l'hôtel et nous cruisons à travers l'allemagne.
Petit contretemps avec la voiture de Pete (lisez "pite") qui tombe en rade d'éclairage. Sa 924 kitée carrera et allégée piste, achetée quelques semaines avant le porscheball pour £450 se court circuite. Rob avec sa 924 track-car et un autre conducteur de 924S escortent le malheureux Pete jusqu'à l'hôtel. La panne était bénigne. Un simple fil court-circuité.
Arrivée des 7 premières voitures vers 22h00 (estomac vide pour mon père et moi, mais c'est pas grave). Nous colonisons le parking sous terrain de l'hôtel Mercure de Bonn.
Nous attendons les 3 autres conducteurs dans le hall de l'hôtel où en bons anglais nous attaquons les pintes.
Apres que les collègues nous aient rejoint, nous décidons de descendre dans le centre de Bonn -en Taxi- fêter notre arrivée et par la même occaz continuer les pintes. C'est trop pour moi, à 3h00 j'abandonne et je retourne à l'hôtel Les plus courageux - téméraires ? - y sont resté jusqu'à 6h00.
Le lendemain, nous sommes dimanche. Vers 13h00 quand tout le monde émerge, nous décidons de partir en reconnaissance de la route à prendre pour aller au Ring. Décision est prise, nous partons sur le champ. Le cortège reprend la route pour environ 50Km d'autoroute. Plus nous approchons du ring, plus la concentration de véhicule de prestige s'accentue à tel point que nos autos semblent terriblement banales à coté des nombreuses Ferrari et autres Lamborgini, vipers, carrera GT que nous croisons.
Le ring est à 2 pas, en fait, nous sommes sur la route qui longe LA ligne droite du ring et nous entendons le son des divers véhicules passer en trombe à quelques mètres derrières les buissons. Dernier arrêt avant l'arrivée. Nous faisons le plein sur la station du ring.
Nous nous garons sur le parking... ça y est, nous y sommes !
Nous nous rassemblons sur le parking... nous nous regardons, nous nous concertons... nos mains deviennent moites, on se renseigne pour l'accès à la piste. L'accès est libre, le véhicule doit juste être homologué route. Les tickets sont valables pdt toute la saison. Nous les achetons...
Nous n'étions venus qu'en "reconnaissance" mais nous avions tous pris nos casque... juste au cas où. Nous avions bien fait ! C'est parti ! On saute dans nos voitures, mettons nos casques et nous élançons à l'assaut du ring. L'entrée se fait par un portail. Il y a une queue de 3 voitures devant... La barrière s'ouvre, la première voiture l'élance. J'avance. J'arrête... la barrière s'ouvre de nouveau... la 2 s'élance... mon pouls s'accélère... la troisième s'élance. C'est mon tour. Je suis devant la barrière blanche et rouge. J'ai mon ticket dans les mains. Mes gants me gênent pour le tenir correctement. J'enfonce mon ticket dans la borne et la barrière s'ouvre ! Je passe la barrière au ralenti, s'en suit une petite chicane de chapeaux de sorcière. Mon père est en passager, il règne un calme absolu dans la voiture ! Plus de cônes, je passe sous la passerelle qui marque le départ du ring : flat out en 2, 3, 4. Le ring commence par une grande descente / ligne droite où les vitesses montent vite... le hic c'est qu'il y a une successions de virages juste au bout et arrivé à grande vitesse on se dit "oh shit" on freine, passage tranquille, la voiture tien, les pneus crissent un peu, c'est marrant, je passe plus fort dans le suivant puis encore plus fort après. La voiture est admirablement bien équilibrée. Les virages se succèdent, je me fait prendre par des malades en break... pas grave, j'adore ça. J'en oublie de prendre mon temps au tour. +/- 12 min... C’est déjà fini
Nous nous regroupons tous de nouveau sur le parking et décidons d'aller regarder les participants passer un des gros virages du ring.
Il se fait tard, nous rentrons tous à hôtel et espérant être rapidement au lendemain... comme des gosse la veille de noël.
Le Lundi après midi, retour sur la piste. Je ne fais qu'un tour, la 44 a un problème de boite de vitesse. Le manche semble avoir du jeu je ne préfère donc pas trop forcer... juste de quoi me faire plaisir et je signe un temps honorable de 11'03''.
La 964, la 996 et la 996 Turbo S se barrent en tête a queue après un excès d'optimisme et après plusieurs tours fatiguant pour la mécaniques et les hommes (+20Km/tour tout de même). Heureusement pas de casse.
La mécanique souffre et chauffe et réclame la pause. La 996 perd du liquide de refroidissement : chaleur ambiante + moteur poussé haut font déborder le vase, la 964 tourne avec trop peu d'huile et revient le moteur fumant légèrement. La gomme des pneus fond et de minuscules goutellettes brûlent littéralement sur le pot d'echappement et redécorent le pare-chocs rouge de la 964.
Seule la 996 TS semble ne pas avoir souffert d'avoir été mal menée.
Le circuit ferme prématurément, un drame est arrivé sur piste... on en sait pas plus, la police est sur les lieux, repus, nous décidons de rentrer au bercail par les petites routes.
Notre pilote en sat. nav. programme sont GPS pour aller prendre "le chemin le plus court" sans prendre les "voies rapides". Ce satané GPS décide de nous faire prendre un chemin de terre !! Où nos autos raclent le sol. Nous faisons une centaine de mètre et sommes arrêtés dans notre élan par un arbre couché en plein milieu de la "route". Une petite vieille en vélo, très gentille, trouve très rigolo se rassemblement dans ce lieu inhabituel et nous dit un truc en Allemand... sans doute gentil, nous ne le saurons jamais
Nous retournons à hôtel, passons une soirée délicieuse à regarder nos vidéos sur la télé du bar de l'hôtel à passer au ralenti les divers têtes à queue et autres exploits du type puis vient l'heure de se coucher. Le retour se fera le lendemain, debout 6h00, départ à 7h00.
Nous partons un peu en traînant des pieds, des souvenirs pleins la tête. Je me sépare du convoi en Belgique vers Liège et je cruise en silence direction Paris.
Vivement l'année prochaine. Ils remettent tous ça.
I just can't wait
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