Entre lisser la charge sur une conso domestique et tenir 500km, une batterie peut peut-être continuer à faire l'un quand elle ne peut plus faire l'autre
Voilà.
Les gestionnaires des réseaux de transport et de distribution d'électricité sont confrontés à une problématique grandissante et difficile à résoudre: la production d'électricité devient de plus en plus variable pour ne pas dire capricieuse (éoliennes, panneaux photovoltaïques) et la consommation des particuliers atteint un pic au moment de la journée où la production est loin d'être au maximum (tout le monde a déjà remarqué que le vent à tendance à tomber en soirée faute de moteur thermique).
Étant donné qu'une centrale met de 20 min (TGV standard) à 24 heures (nucléaire) pour arriver à sa puissance nominale, il faut des dispositifs qui permettent de répondre de manière quasi-instantanée à de la demande de consommation. Actuellement, cela passe essentiellement par des centrales de pompage-turbinage ou des petites centrales TGV qui peuvent arriver à pleine puissance en une minute. Seulement cette régulation se fait sur le réseau au niveau régional. L'idée est de lisser l'utilisation des réseaux électriques au niveau local grâce au smart grid qui s'appuyera sur des compteurs intelligents d'une part, et des batteries tampon installées chez les particuliers d'autre part. Sachant qu'une batterie neuve de Tesla S dispose d'une capacité de 60 kWh au minimum, cela signifie qu'une batterie usée dispose encore d'une capacité de l'ordre de 30 kWh, soit près de 3 jours de consommation d'un ménage moyen... A terme, toutes les maisons disposeront d'équipements de ce type.
Sérieusement, Elon Musk est un génie, et un des seuls à proposer un recyclage intelligent des batteries de ses voitures avec le Powerwall.