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Dès le 28 novembre, les avertisseurs de radars disparaîtront au profit d'"assistants d'aide à la conduite". Ils n'indiqueront plus l'endroit précis où se trouve le radar mais la zone dans laquelle il est installé. Un changement de nom mais pas de fonction. A partir de cet automne, les fabricants d'avertisseurs de radars ne pourront vendre leurs appareils qu'à une seule condition: ne plus utiliser le mot "radar". Désormais, il faudra parler "d'assistant d'aide à la conduite".
Cette évolution fait suite à la décision prise par le gouvernement en mai dernier de modifier les règles concernant les détecteurs de radars pour limiter le nombre d'accidents de la route. Une interdiction pure et simple tout d'abord, avant -devant la protestation des fabricants- d'assouplir leur décision.
Avertisseurs de "zone" Désormais, les appareils préviendront les conducteurs d'une "zone de danger", synonyme de radar fixe dans le secteur, ou d'une "zone à risque" où des radars mobiles sont susceptibles d'être installés.
Ce n'est donc plus un point précis qui est signalé mais un secteur à l'intérieur duquel il faut ralentir: il est de quatre kilomètres sur l'autoroute, deux kilomètres sur les nationales et 300 mètres pour les radars sur les feux tricolores en ville.
Ces assistants signaleront également les travaux sur l'autoroute et alerteront les conducteurs qui s'endorment, signe que les fabricants ne se contentent pas d'être uniquement un "anti-radar".