Perso, je me demande plutôt pour qui il roule, Ghosn... C'est trop facile, comme d'habitude, le patronat dit que en gros, si Renault va mal, c'est la faute aux ouvriers, qui gagnent trop... Ghosn, lui émarge cette année à 13 M€ quand même. Et le plus étonnant, c'est que les 3/4 de son salaire viennent de Nissan...
http://fr.finance.yahoo.com/actualites/moscovici-appelle-ghosn-%C3%A0-mod%C3%A9rer-son-propre-salaire-090350771--finance.htmlAlors, je me demande, Ghosn, il est patron de qui à la base, Renault ou Nissan ? Ou passe-t-il la majorité de son temps ? ici ou au Japon ? Qui privilégie-t-il dans ses choix ? Pour moi, il y a là un conflit d'intérêt, qui est pour le moins malsain.
Et sinon, est-ce que ce monsieur est capable, une seconde que ce soit, de se demander quelle est sa part de responsabilité dans tout ça ?
Là, l'histoire des 17%, c'est surtout un chantage, gros comme une maison, pour forcer les ouvriers français à accepter un "accord de compétitivité". En leur disant, en gros, soit c'est ça, soit tout le monde à la porte. C'est ce qu'on appelle une négociation juste et sincère... Et c'est exactement pour cela que il ne faut jamais rien laisser "au choix du salarié", car on le sait bien, dans les faits, il n'aura jamais le choix... Le travail du dimanche, au choix du salarié ? Laissez moi rire... Ce serait plutôt le patron qui dira, tu as le choix, soit tu viens, soit t'as pas besoin de revenir la semaine prochaine... Une partie de notre patronat n'a toujours pas compris que pour que le capitalisme marche, il faut AUSSI que le patron assume son rôle social. ça fait partie du deal ! Et pourtant, ceux qui ont bâti le tissu industriel français le savaient bien, et pendant la 1ère moitié du XXè siècle, ça a plutôt bien marché... Mais depuis, la finance a pris le pas sur la vision d'entreprise, et maintenant on favorise toujours le bénéfice à la fin de l'exercice, rien d'autre... On fait grossir gentiment son salaire indexé sur le bénéfice net, et tant pis si pour cela il faut casser l'outil. Et on demantèle ainsi à tour de bras ce qui a fait notre fortune...